HELP THE LEAST OF ALL IN BURUNDI CONTINUE LE SUIVI-EVALUATION DES PROJETS ENTREPRIS EN COMMUNE ISARE

Ce lundi le 27ème jour du mois de juillet 2020, l’Association HELP THE LEAST OF ALL IN BURUNDI(HELLO-B) représentée par Madame Espérance Mpawenimana a continué sa campagne de suivi -évaluation des projets financés par la représentation de ladite Association envers ses membres.

Après les collines Sagara, Kibuye, Kwigere, et Nyakibande de la commune Isare, l’équipe de l’Association HELLO-B a Aujourd’hui effectué les visites à domicile aux groupements solidaires HELLO-B des collines Rutegama et Karunga de la meme commune en vue de voir comment les membres de cette association élèvent les lapins qu’on leur a donné. Que ça soit sur la colline Rutegama ou Karunga les petits ruminants sont en bonne santé.

Madame Chadia Riziki chargée des opérations au sein de l’Association HELP THE LEAST OF ALL IN BURUNDI(HELLO-B) explique que HELLO-B a voulu commencer avec l’élevage de petits ruminants pour montrer à ses membres qu’on peut commencer par peu de choses et arriver à des choses gigantesques. Elle a beaucoup insisté que sur la manière dont beaucoup de gens négligent les petits ruminants et les a détrompés en démontrant comment un lapin peut changer la vie d’un individu en une année. Selon lui, commencer à élever une vache serait une perte. Voici la justification qu’elle apporte à son argument : le cout d’un lapin à élever ne dépasse pas six mille francsBu.Quand on achète un male et une femelle, c’est quatorze mille franc Bu. Dans deux mois ces deux lapins n’engendrent pas moins de cinq lapins. Alors élever une vache qui se reproduise après neuf mois et un lapin qui se reproduit après un mois qu’est ce qui est bénéfique entre le lapin et la vache ? Elle signale qu’un lapin bien élevé peut procurer de l’argent qui peut acheter une vache dans deux ans seulement.

Nahimana Léonie et Nzeyimana therèse sont des veuves de la famille Batwa de la colline Karunga elles font savoir que les batwa d’Aujourd’hui ne sont pas comme les batwa de jadis car ils ont compris que se marginaliser est l’un des problèmes qui les freinent  à accéder au développement durable. Elles disent qu’elles  se réjouisent des projets de HELLO-B car elles ont changé de mentalité grâce à elle. Elles n’ont pas manqué à interpeller les autres femmes et jeunes en général et les batwa en particulier à comprendre l’importance de s’associer aux autres car l’union fait la force.

Chadia Riziki a terminé ses propos par des conseils en disant qu’il faut continuer à renforcer la cohésion sociale ainsi que le renforcement de la paix et de la sécurité qui sont les seuls piliers du développement.

Ndizeye François

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